FIER LA NUIT
live multicam fiction - danse / INSAS / 10' /2021
Réalisation Célia Caroubi
Avec Jules et Gaspard Rozenwajn, et Cordula Rieger
Direction de la photo Grégoire Léon Dufour
SYNOPSIS
Un club, un soir. Simon regarde son frère bouger au rythme des beats avec un homme. Ils se désirent et s’aiment. Il est tard. La musique s’arrête il ne reste que la nuit. Noé est sorti. Il est seul dans cette nuit sombre dont les ombres viennent briser sa fierté. Des coups. Des flashs. Un corps brisé, puis un appelle. Simon répond. Une voix lui dit que son frère a eu un accident. Simon le sait, ce n’est pas un accident. Son corps s’éveille. Une rage, une frustration. Il continue à danser pour retrouver la liberté de son frère.
FIER LA NUIT a été conçu comme une performance totale : tourné et monté intégralement en direct, en live multi-caméras. Après la captation, rien n’a été retouché. Aucun artifice, aucune correction. Ce qui reste à l’image est la trace brute, immédiate, irréversible de ce qui s’est vécu à cet instant. C’est un geste qui se veut expérimental, à la croisée du théâtre, de la danse et du cinéma.
Au cœur du projet se trouve la fierté queer confrontée à la violence du réel. Le projet essaye de raconter l’amour, le désir, la nuit — puis la rupture. L’agression. Le corps brisé de Noé et la colère brûlante de Simon, qui continue à danser pour lui, pour le ramener à la vie, pour refuser le silence.
Fier la nuit parle d’homophobie, mais surtout de résistance. Il ne s’agit pas seulement de montrer la violence, mais de revendiquer le droit d’exister pleinement, de danser même dans l’obscurité. C’est un cri de rage, un acte d’amour, une célébration de celles et ceux qui tiennent debout malgré tout.
Pour ce projet j'ai collaborer avec deux danseurs et performeurs, Jules et Gaspard Rozenwajn, qui ont pleinement participé à la création du projet. Nous avons voulu ensemble faire un film qui rend hommage à nos corps vulnérables et indestructibles à la fois. À notre fierté, même la nuit.
